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systémique et complexité - Page 3

  • Effondrement ?

    Ce qui devrait s’effondrer est absolument gigantesque.
    Alors « on » fait quoi ?

    En gros depuis De Gaulle, les politiques expliquent à ceux qui les ont élus qu’ils ne peuvent pas faire grand chose contre les marchés financiers, la délocalisation, l’explosion du chômage et les inégalités, les guerres de religions, la dégradation de l’écologie planétaire etc.
    Ils nous ont pourtant assurés que l ‘Europe était faite pour çà, que sans elle point de salut et qu’il fallait nous abandonner à cet empire sans empereur identifié.
    Ce renoncement conduit, nous le voyons bien à la disparition de la démocratie, son implosion, sa désactivation.
    Résultat, nous ne pouvons plus élire des représentants capables de mettre en œuvre des choix collectivement décidés, de construire un projet de société.
    Nous ne sommes donc plus en démocratie et c’est finalement volontaire car nous préférons jouir du présent, nous protéger individuellement plutôt que de penser et de faire naitre un autre monde possible.
    La tentation hédoniste est trop forte, après tout, « après moi le déluge ».
    Nous sommes donc en route vers un futur dont nous n’espérons plus qu’il soit meilleur.

    C’est par la pensée systémique, par la complexité et la transdisciplinarité, en pensant autrement, en reliant les savoirs et les compétences que nous pourrons dépasser la résignation et le fatalisme actuel.

    A nous de jouer ?!

    Francis NERI
    13 06 15

  • Qui punit qui ?

    Autrement dit peut-on faire le lien entre les événements qui se passent dans le monde et les donneurs d'ordres?
    Hé bien tous les événements distincts et éloignés géographiquement ont un dénominateur commun. Tous, sans aucune exception sont liés à la politique menée par l'administration Obama dépendante du Nouvel Ordre Mondial.
    Nous savons tous quelle est l'influence des groupes financiers aux Etats Unis puisqu'ils sont directement liés à l'histoire internationale.
    On ne présentera plus la famille Rockefeller pas plus que les Rothschild qui ont toujours été de savants manœuvriers dans les crises les plus anciennes. N'oublions pas que la famille Rothschild s'impliquait déjà lors du 1er Empire en spéculant sur la guerre menée contre Napoléon 1er. N'oublions pas non plus que la famille Rockefeller finançait Lénine dans le but évident de renverser le Tsar, comme les Rothschild œuvraient contre les Habsbourg. Les deux empires en payèrent le prix tout comme les peuples d'Europe qui furent saignés à blanc.
    D'autres banquiers favorisaient la montée d'Hitler qui n'aurait jamais pu accéder au pouvoir sans capitaux, on parle de Thyssen mais aussi de la famille Bush et d'Harriman, authentiques Américains, Thyssen s'étant installé aux USA dans le même temps. Les intérêts des uns et des autres étaient ainsi étroitement liés.
    Derrière la plupart des gouvernements américains, se trouvaient et se trouvent des groupes financiers qui ont nom aujourd'hui JP Morgan, Goldman Sachs et le raider boursier Soros.On voit d'ailleurs pour le dernier son implication personnelle en Serbie puis en Ukraine où il a et s'est beaucoup investi. Tous ces banquiers et multinationales US contrôlent en fait la plupart des appareils par le biais de leurs ex employés. Il va sans dire qu'Obama, Hillary Clinton mais aussi les Bush, Mc Cain et consorts ne sont que des pions tout comme un Porochenko ou une Iulia Timochenko.
    La crise Ukrainienne montre chaque jour que les dirigeants ukrainiens ne font rien sans l'approbation de leurs vrais maîtres US qui dirigent la répression contre les russophones en employant même des armes interdites comme le phosphore blanc, l'aviation et l'artillerie contre des civils. Même la trêve accordée par Porochenko n'a pas stoppé l'offensive qui n'était qu'un leurre destinée aux Européens plongés dans la chose la plus importante qu'il soit : le mondial. Les médias occupant la quasi totalité de leurs infos à ce mondial, peu d'Européens se trouvent concernés par des centaines de civils massacrés à l'arme lourde et l'affaire du racket exercé par les Américains sur la BNP n'a même pas eu l'importance qu'elle aurait dû avoir d'autant que d'autres banques françaises risquent d'avoir le même sort. Affaires de banquiers me direz-vous mais qui va payer à votre avis?. Les sanctions tombent d'ailleurs pendant ce mondial tandis qu'un chantage s'exerce sur les deux navires achetés par la Russie comme l'a d'ailleurs évoqué Vladimir Poutine. Relation de cause à effets, bien entendu puisque des voix ont osé mettre aussi en balance le Traité Transatlantique.
    Obama ou plutôt les trusts qui l'actionnent, veulent punir très fort ce manquement grave à la toute puissance US et dissuader les velléités d'indépendance comme ils veulent punir, voire plus la Russie. Si la Russie ne disposait pas d'un puissant arsenal, nule doute qu'elle aurait eu d'autres sanctions, sans doute nucléaires comme l'avaient suggéré Timochenko mais aussi Palin l'autre dinde d'Alaska et l'excellent Brezinski dont les idées sont la politique US vis à vis de la Russie.
    Mais la politique américaine ne s'arrête pas à l'Europe, elle s'exerce au Moyen Orient et dans les pays arabes. Depuis des années la stratégie américaine vise à s'aligner sur ses alliés saoudiens et qataris qui voulaient détruire tous les régimes concurrents : l'Iran d'abord par le biais de la guerre Iran-Irak, puis l'Irak, puis la Lybie et la Syrie avant de continuer sans doute au Liban, en Jordanie. La belle mécanique mise au point par l'Amérique et ses alliés : une armée faite, formée et entretenue par ces pays alliés a fini par cafouiller au point de voir l'émergence de l'EIIL qui serait soit disant hors contrôle. Ceci ne tient pas une minute puisque ce mouvement a été formé et financé par les alliés (dont la France). Qu'il ait échappé au contrôle US cela parait probable, dans ce cas il agirait pour le bénéfice direct des Saoudiens ou des Qataris en instituant une zone de contrôle sur les puits de pétrole qui pourrait bien aboutir à une flambée des cours dans très peu de temps (on observe déjà des hausses brutales de plusieurs centimes à la pompe) voire même à une certaine pénurie. 
    Cela conduit brusquement à relancer la guerre contre Israël par l'assassinat de jeunes marquant un tournant brutal et nouveau qui obligera l'état hébreu à répliquer durement faisant voler en éclat l'entente fragile entre le Hamas et le Fatah et fragilisant Mahmoud Abbas et toute chance de paix.
    Cela voudrait dire que l'entente entre les Saoudiens, les Qataris et les Américains n'est plus qu'une façade et qu'en fait il se peut très bien que ce soient les Qataris qui tirent les ficelles contre leurs rivaux saoudiens en soutenant toutes les actions permettant d'embraser tout le Moyen Orient.
    Le peu ou l'absence d'engagement US montre bien l'embarras lorsqu'il s'agit de se retourner contre les alliés arabes et ceux qu'on a formé. En fait Obama et consorts sont pris à leur propre piège et nulle doute qu'il fera très chaud dans le secteur d'ici peu quand Israël agira mais la punition ne sera pas vers le bon donneur d'ordres et sans doute pas contre les Etats Unis qui ont embrouillé les cartes jusqu'à ne plus savoir où elles se trouvent. Clairement on pourra aussi assister à un refroidissement entre toutes les parties, y compris entre Israël et les Etats Unis.
    Donc nous voyons que tout finalement reste lié par le dénominateur commun, le même qui n'a jamais cessé d'instruire les conflits sans très souvent les contrôler.
    Quelqu'un disait que l'Empire US était sur le déclin inéluctable et que c'était cela qui le rendait dangereux à la manière d'un fauve blessé. 
    C'est bien cela et le manque de capacités de nos gouvernants qui pose problème, en espérant que nous ne serons pas les sacrifiés du Nouvel Ordre Mondial qui se trouve ainsi menacé de disparaître, victimes de ses machinations.
    Ivan Smolensky

    02 07 14

  • Petit essai politique

    « La politique devrait palier à une insuffisance de régulation, de contrôle et de rétroaction négative c'est-à-dire qui libère la pression au niveau de l’individu, du groupe, de l’espèce »

    Francis NERI

    La politique ou plutôt l'art politique de la conduite des collectivités humaines, devrait faire en sorte que les individus appartenant à une collectivité dégagent des fins, imaginent des actions, choisissent des décisions et les inscrivent dans le réel.

    Mais cet art, nécessaire à la régulation et au contrôle de l’aventure humaine, n’arrive pas en pratique à échapper au diktat implacable du Néo-Empire.

    Comme aux temps de la lutte révolutionnaire de Lénine, dure, excessive mais nécessaire, compte tenu du contexte de l’époque, notre société occidentale et démocratique, se transforme à présent en une dictature de quelque uns.

    Une oligarchie brutale éliminant de sang froid plusieurs millions d’hommes, qui s’affadit, régresse en une bureaucratie de type "Bruxelloise", apathique, tatillonne et médiocre.

    Comme l’Empire soviétique elle s’effondrera dans le néant, et pour les mêmes raisons, après avoir provoqué la mort de millions d’individus, un désastre écologique, économique, social.

    En réponse aux menaces du futur, le Politique, sous la coupe de l’Empire, étale ses échecs du passé et du présent.

    Il en résulte :

    • La décomposition et la descente vers le chaos de la démocratie, gangrenée par des élites ni régulées, ni contrôlées, ni sanctionnées pour leurs dérives, et qui échappent au contrôle des citoyens.
    • L’absence de progrès dans la lutte contre la faim, la surnatalité, le sous développement; lesquels conduisent à l’affrontement général, sous fond de conflits d’ordre culturels, ethniques et cultuels.
    • La disparition des politiques d’éducation et de formation permettant l’évolution des hommes et qui sont les facteurs essentiels du développement.
    • L’inefficacité d’administrations, à maîtriser l’anarchie des minorités, des clans, des mafias et des groupes de pression, malgré la multiplication de leurs troupes pour des contrôles sans suite, et sans sanctions véritables. 

    Certaines des collectivités humaines sont parvenues à s’assurer des niveaux de consommation, de liberté, de participation, et d’égalité inconnus jusqu’alors. Il est certain que s’en est terminé.

    Malgré l’acharnement du Néo Empire à vouloir nous faire surconsommer et envahir la planète de nos déchets il va nous falloir nous habituer à une croissance zéro, voire à la décroissance, en particulier démographique, si nous voulons survivre et conserver une relative qualité de vie.

    La réponse politique au problème ainsi posé à l’humanité est d’ordre global et systémique. Il lui faut régler la question de l’interaction des trois insuffisances de régulation et de contrôle qui sont la cause des ruptures d’équilibres qui entrent en cohérence, se cumulent et se renforcent.

    1. Insuffisance de régulation et de contrôle, déséquilibre au niveau de l’individu entre ses structures nerveuses profondes, qui sont le siège de l’affectivité, et son néocortex qui, assurant encore mal le contrôle des pulsions ancestrales, met à la disposition de ces pulsions le pouvoir du langage et de la symbolisation. Comme nous ne pouvons attendre un million d’années au moins que l’évolution y pourvoie, il n’y a que l’éducation, l’enseignement, la formation, la socialisation adaptées aux « bulles temporelles » et aux contextes locaux qui puissent faire progresser l’individu de manière démocratique.
    1. Insuffisance de régulation et de contrôle, déséquilibre au niveau des systèmes politiques nationaux censés assurer l’intégration et la coordination des activités nationales et internationales. Ils ne possèdent aucune emprise sur leurs environnements, aucune capacité de régulation même à court terme, sont impuissants à maîtriser les très rapides transformations sociales et n’arrivent pas à projeter des buts et des finalités sur le long terme.
    1. Insuffisance de régulation et de contrôle, déséquilibre au niveau global de l’interaction entre les nations dont certaines sont détentrices d’un pouvoir économique, industriel, financiers et de destruction considérables. Dans les drames de l’histoire humaines, les révolutions, les guerres, la chute des Empires se retrouvent toujours imbriquées, en cohérence et se renforçant l’une l’autre, ces trois insuffisances.

    Et toujours à un moment donné des hommes qui veulent assurer leur pouvoir de dominance comprennent la nature du problème et l’exploitent à leur seul profit jusqu’à l’implosion de l’Empire qu’ils ont créé.

    Ce sont ces hommes qu’il faut repérer, identifier et écarter des pouvoirs, de tous les pouvoirs.

    Il est vital d’écarter ces hommes et leurs pratiques qui pourrissent tous les systèmes et par conséquence tous les hommes et l’ensemble du système global, notre bien commun, notre planète.

    Des groupes d’hommes qui, consciemment ou pas, nous empêchent de faire évoluer ensemble à la fois l’individu et la collectivité humaine.

    Rien ne pourra être construit qui ne soit durable sans ce nécessaire travail de salubrité publique. Alors commençons sans plus attendre.

    Francis NERI

    17 06 14